Pour aider un jeune à trouver sa voie, il faut l’aider à rêver

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Pour aider un jeune à trouver sa voie, il faut l’aider à rêver

Pour aider un jeune à trouver sa voie, il faut l’aider à rêver.

Dans le cadre de ses conférences pour l’orientation des jeunes, Le Monde interroge des entrepreneurs et des penseurs du monde entier sur leur parcours, leur avenir, afin d’y trouver les enseignements pour aider les jeunes à trouver leur voie.

Parmi eux, Boris Cyrulnik, psychiatre et auteur de nombreux ouvrages déclare  » ce qui peut aider un jeune à trouver sa voie, c’est son pouvoir de rêve« . (lire l’article complet en cliquant ici)

Au même titre que Pascal Picq, Paléoanthropologue, interviewé en Février 2017, qui déclare :

« Mon conseil aux jeunes est simple : plus aucun parcours n’est sûr à 100 %, donc autant s’amuser et choisir d’étudier ce qu’on aime. D’autant qu’ils auront de toute façon à travailler pour réussir, même dans les nouveaux métiers qui peuvent sembler« fun ».( lire l’article complet en cliquant ici)

Dans les deux cas, le message est simple :  » un jeune se met au travail à partir du moment où il trouve un sens à ses efforts et une direction de vie qu’il choisit « .

BestfUtur le rêve devient réalité

Le système éducatif pressurise les jeunes : il faut choisir son orientation dès la seconde pour être certain d’intégrer la bonne filière, il faut avoir le bac avec mention, il faut enchainer par une université ou une formation prestigieuse, il faut être motivé, il faut surtout réussir etc….

Mais comment choisir une voie à 16,17,18 ans alors que le monde du travail est inconnu et les filières de formation très floues ?

Seuls ceux qui ont une véritable vocation savent comment s’orienter. Ils se projettent, ils ont envie d’y arriver et cet objectif crée la motivation qui leur donne le courage de travailler, de se battre. Parce que leur objectif, c’est leur rêve !

Les étudiants en première année de médecine constituent un bon exemple : ils vivent une première année d’études en souffrance. Ils sont isolés, travaillant nuit et jour sans échanges avec professeurs ni étudiants, seuls au monde devant leurs polycopiés, enfermés à apprendre, apprendre et apprendre encore, toujours plus …. Leur vie sociale est inexistante au même titre que leur développement personnel.

Quel est leur point commun : ils rêvent tous d’être médecins, de comprendre le fonctionnement du corps humain pour sauver des vies ! Et ils sont prêts à sacrifier deux années pour ensuite prendre du plaisir dans leur métier.

Certains pays d’Europe du Nord favorise la découverte avant de choisir une orientation scolaire ou professionnelle en valorisant une ou deux années sabbatiques. Cette période favorise la découverte de soi, le développement de l’autonomie, l’apprentissage de langues étrangères et la rencontre du monde. Quand on sait que l’espérance de vie a follement augmenté, qu’importe de passer une ou deux années à découvrir le monde. Alors, acquérir cette ouverture d’esprit à soi et aux autres et accroitre sa maturité est certainement la clef de réussite pour beaucoup et éviter de les envoyer dans une filière par défaut juste après le bac.

Comme le conclut Boris Cyrulnik dans son interview : « les jeunes ont toutes les libertés. C’est angoissant car ils deviennent coauteurs de leur destin. cela les oblige à faire preuve de créativité. Il y a là une véritable révolution culturelle ! ».