Trouver sa voie : Nos Conseils pour y Parvenir

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Trouver sa voie : Nos Conseils pour y Parvenir

Trouver sa voie devrait être un objectif stimulant pour vos ados ! Pourtant, nous constatons dans nos rencontres avec eux et les parents , qu’il s’agit davantage d’un moment d’inquiétude qui entraine de la panique chez certains ou du désintérêt chez d’autres par peur de devoir prendre des décisions qui les engagent pour la vie.

Rassurez-vous, rassurez vos ados, trouver sa voie est aussi un beau chemin à parcourir et si les décisions sont anticipées, même en cas de réorientation, le chemin se découvre en douceur.

Dans cet article, nous vous donnons quelques conseils d’orientation pour pousser la bonne porte et trouver sa voie. Que votre ado soit lycéen ou en réorientation.

 

Comment trouver sa voie : Qui décide ?

 

Ne laissez surtout pas le système éducatif choisir à la place de vos ados les études qu’ils veulent faire après le bac. Vous devez en parler, les aider à réfléchir et à se poser les bonnes questions. Les professeurs peuvent proposer et réfléchir avec vous mais en aucun cas, ils ne doivent imposer. Leur mission principale est bien d’enseigner et non d’orienter. 

L’orientation, tout comme l’éducation, doit permettre à chaque enfant, chaque adolescent, chaque adulte, d’épanouir son aptitude à vivre, afin qu’il dispose de tous ses moyens intellectuels, créatifs et affectifs pour devenir un être humain à part entière, qu’il devienne un homme ou une femme capable d’affronter les obstacles et les incertitudes de l’existence dans le seul et unique objectif de trouver sa place – celle qui convient, correspond, permet d’être heureux, de se sentir utile et intégré dans la société. Cette place est à la fois à regarder sous l’angle professionnel et personnel.

À l’école, on a appris à lire, à écrire, à compter. Les professeurs enseignent l’histoire, la géographie, la philosophie et parfois le dessin et la musique. Cette mission est très utile.

Il y a cependant une chose essentielle que l’on n’apprend pas à l’école : la vie.

Dans un monde où tout change si vite, la nouvelle question de la trans mission et du partage est plus brûlante que jamais. Rien n’est plus précieux que de pouvoir s’appuyer sur des personnes qui deviennent des guides de vie et nous aident à nous poser les bonnes questions.
Les personnes qui nous construisent sont celles qui font partie de nos vies. On les croise à des moments clés de notre parcours
et elles nous aident à devenir.

Parent, vous êtes l’une de ces personnes. Vos ados se reposent souvent sur vous pour leur éclairer la voie et ceux en réorientation, inquiets et déstabilisés, recherchent votre soutien et votre écoute. 

 

Trop d’info tue l’info

 

Les étudiants n’ont jamais disposé d’autant d’informations pour décider de leur avenir et tenter de trouver leur voie. Pourtant, l’incertitude nouvelle les assaille davantage que leurs aînés. Le contexte actuel post-pandémique et instable au niveau mondial contribue à déstabiliser nos ados qui ont parfois des difficultés à se projeter dans un monde qui semble impermanent.

Nous savons grâce à de nombreuses études que les jeunes lycéens actuels auront plus de 13 jobs dans leur vie. En tant que parent, vous pouvez probablement compter vos changements de job sur les doigts d’une main. Et les parents des parents n’ont sans doute besoin que de leur pouce !

Dans ce labyrinthe d’opportunités et dans un monde où les métiers n’existent pas encore, il est judicieux d’apprendre à piloter son avenir et décider de son futur plus ou moins proche. Les étudiants en réorientation le comprennent souvent mieux que les lycéens qui ne sont pas encore sortis de leur cocon familial.

Dans son ouvrage The Good Job, Jean Pralong, professeur de gestion des ressources humaines, précise que, dans un monde de changement, les marchés, entreprises, organisations et individus doivent s’adapter de façon permanente et que « dans ce contexte, il est essentiel de développer une culture de la mobilité et, plus pragmatiquement , des compétences de gestion de sa propre carrière. »

« Apprendre pour apprendre » ne fonctionne plus, nous sommes à l’ère du « apprendre à apprendre »

Pourtant, la question que nos ados se posent souvent est « Pourquoi aller encore à l’école traditionnelle ? » alors que tout est sur Internet. Le rapport au savoir est bouleversé par les nouvelles technologies et la notion de plaisir prendre parfois le pas sur l’acquisition des connaissances.

Les moins de 18 ans remettent en cause les modèles traditionnels de l’éducation. Ils estiment que ces vieux schémas ne sont plus en phase avec leurs aspirations. Quand les jeunes pensent à leur orientation, ils expriment vouloir moins de théorie et cherchent à acquérir des compétences pratiques et concrètes pour le futur monde professionnel. Ils apprennent seuls sur Internet. Ils n’ont besoin de personne. En ce qui concerne les étudiants déjà en études supérieures et parfois en questionnement sur une éventuelle réorientation, ils préfèrent souvent travailler entre amis que de se poser sur les bancs de la fac…

Nous abordons tous ces sujets dans notre ouvrage paru aux éditions Eyrolles :  « Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? » si vous souhaitez en savoir davantage.

 

Voici le parcours en 21 jours que nous proposons pour trouver sa voie. Il s’agit d’une véritable mission de vie !

qu'est ce que tu veux faire plus tard , le livre

Comment trouver sa voie

Le sens des efforts pour trouver sa voie

 

Le système scolaire pousse à l’excellence dans les résultats sans amener la réflexion sous l’angle d’une meilleure connaissance de soi : quels sont mes talents, mes intérêts, mes aptitudes et compétences ?  Il faut avoir de bonnes notes parce qu’il faut avoir de bonnes notes. Exprimé de cette façon, vous avouerez que cela n’a aucun sens !
Le « bon dossier scolaire » souvent évoqué lors des discussions au sein de la cellule familiale et de la structure scolaire est une
notion abstraite pour beaucoup, spécialement pour ceux qui ont tendance à ne pas vouloir ressembler aux autres ou qui préfèrent ne pas être des premiers de classe pour ne pas s’exposer aux remarques jalouses de leurs pairs. Son bien-fondé doit s’appuyer sur les perspectives de chacun selon ses facilités, ses intérêts et ses envies.

Le concept d’Ikigai est intéressant à ce titre pour trouver votre place dans le monde. Vous pourrez retrouver notre explication en page de notre livre.

Au-delà d’un manque d’effort, vous faites peut-être face à de la procrastination de votre ado, le mal du siècle. L’art de remettre inutilement au lendemain ce qu’il est possible de faire le jour même est un phénomène vécu par plus de 70 % des adolescents.
Pourtant, certaines études révèlent que les procrastineurs sont plus stressés et moins heureux que la moyenne. De nombreux
ouvrages traitent de la procrastination. Je ne suis pas une experte du sujet pour décortiquer les protocoles adaptés à ce type de comportement, mais j’utilise quelques astuces pour mettre au travail les procrastineurs notamment la méthode des 5 minutes.

 

Les vraies décisions à prendre pour trouver sa voie

 

Pour ceux qui entrent au lycée, les questions se posent inévitablement, et pour les jeunes en seconde, les choix d’options sont à aborder de peur de rater le coche.
L’idéal pour faire réfléchir son ado à l’avenir et ses études futures n’est pas tant l’âge mais la maturité. J’ai accompagné des collégiens qui étaient plus motivés à penser à leur avenir que des élèves de terminale.

Les voies royales n’existent plus, le monde s’internationalise, la compétition au sein de certaines filières s’accentue, les passerelles entre formations se démultiplient, les perspectives offertes par l’intelligence artificielle brouillent les cartes des compétences.

Devenir entrepreneur de sa propre vie est un programme exigeant, qui demande à chaque jeune de se projeter dans le monde professionnel de demain et de passer à l’action..

Certains jeunes ont la chance de savoir très tôt quel métier ils veulent exercer. Soit en raison de réels talents soit grâce à de réelles convictions. D’autres n’ont malheureusement aucune idée et se laissent entrainer pas des résultats de tests plus ou moins valides et cohérents. D’autres encore errent tardivement dans le labyrinthe des formations jusqu’aux couloirs des entreprises.

Pour les premiers, l’orientation scolaire est relativement simple puisque le choix d’un métier professionnel détermine la voie à suivre et qu’ils  sont accompagnés par une vocation.

C’est le cas des métiers dits « vocationnels ». En anglais, une vocation se dit « calling », que je traduirais par « un métier qui appelle ».Les secteurs de la santé, de l’enseignement, du social correspondent à cette démarche ainsi que tous ceux qui ont un lien avec l’art au sens large : passion et talent s’imbriquent pour former un but.

Pour les autres, l’orientation ne coule pas de source et peut devenir un calvaire. Des questions multiples affluent, notamment lorsqu’il s’agit de faire un choix entre une profession qui correspond à ses affinités en termes d’activités et une autre qui offre de meilleures chances de trouver un emploi. Idéalement, il faudrait que les deux critères soient satisfaits.

Dans la société actuelle, la majorité des salariés occupe un poste qui ne correspond pas à leur formation initiale. Les explications sont nombreuses : mauvais choix d’orientation dès le départ et réorientation ; lassitude envers un premier métier ; opportunités rencontrées au détour d’un marché de l’emploi porteur ou d’un réseau actif ou méconnaissance de soi et de ses talents parfois cachés.

Changer de profession au cours de sa carrière est la norme, et plutôt très recommandé pour développer son employabilité dans le monde professionnel.

Pendant de nombreuses années, j’ai exercé en tant que consultante en ressources humaines.

Notre précepte de recrutement professionnel était fondé sur l’adéquation homme/poste. Nous valorisions tout particulièrement la personnalité estimant que les connaissances s’acquièrent avec de la motivation. Beaucoup de nos clients cherchaient le candidat avec le bon CV, les bonnes connaissances et les bonnes expériences.

Cela constitue, effectivement, une réponse rapide à un besoin immédiat… mais cela s’appelle du « clonage ». En France, nous en sommes les spécialistes : votre CV est retenu si vous êtes diplômé de la bonne école, si vous avez le bon nombre d’années d’expérience, si vous possédez déjà les connaissances requises et, surtout, si vous avez évolué dans le même secteur d’activité.

Vous êtes recruté si vous faites déjà le même job dans le même environnement professionnel.

Pourtant, nous savons que plus de 95 % des ruptures de contrat de travail ne sont pas dues à un manque de connaissances mais bien à une inadéquation entre vos propres valeurs et celles de l’entreprise.
Apprendre à mieux se connaître est fondamental pour éviter de se perdre dans des filières qui ne vous ressemblent pas, puis dans des entreprises qui ne vous conviennent pas.

Tout au long de la scolarité, les jeunes sont amenés à se poser des questions importantes sur leur avenir et les choix qu’ils ont à faire. Ils font parfois des listes de métiers, s’interrogent sur des formations mais souvent ils passent à côté de leur propre identité.

Pour les secondes, le choix des spécialités va arriver vite et mieux vaut avoir une petite idée de la filière envisagée après le bac. Et même si c’est difficile, il faut au moins s’assurer de faire des choix de spécialités qui ne ferment pas les portes des filières qui vous intéressent le plus. Au départ, faire une liste des spécialités offertes dans le lycée puis étudier programmes et débouchés.

« Je vais prendre SVT et science politique » annonce Léa à ses parents alors qu’elle est très attirée par les filières scientifiques … Est-ce vraiment le bon choix en accord avec les filières qui l’intéressent après le bac ? Si elle abandonne les maths voire même la physique, pourra-t-elle rejoindre l’école visée ?

 

Pour les premières, les 3 spécialités choisies doivent être travaillées avec sérieux puisque dès cette année, le bac démarre avec des épreuves qui comptent pour son obtention finale. Toutefois, il ne faut pas que choisir les spécialités en fonction des résultats scolaires mais aussi en accord avec les pré-requis des filières postbac.

 

Pour les terminales, il est grand temps de se poser la question et surtout de trouver la réponse car le temps presse. Les voeux à indiquer sur Parcoursup arrivent vite et les choix d’orientation dans des filières souhaitées s’anticipent pour éviter de cumuler concours, dossiers, activités à mener et épreuves du bac au même moment.

 

Enfin, il est à noter que désormais le bac est composé d’un grand oral. Construire sa pensée, choisir les bons mots et argumenter ne s’improvise pas. Avoir un projet d’études scolaires et une vision professionnelle peut largement aider à prendre confiance en soi. Et surtout, le jury vous demandera quel est votre projet d’orientation ! En réfléchissant à votre avenir, vos ados seront plus que prêts.

 

Pour obtenir des conseils d’orientation, nous vous proposons un échange : prendre rdv

 

Avec plus de 500 jeunes accompagnés chaque année, nous avons désormais la certitude que l’orientation ne s’improvise pas et les choix ne doivent pas se faire de manière précipitée. 

Chacun va à son rythme selon ses motivations personnelles mais tous trouvent la voie qui leur correspond.

Pour les conseils d’orientation, contactez votre coach Bestfutur et assurez votre futur scolaire et professionnel.

Si vous voulez savoir ce qu’en disent nos jeunes : lisez les témoignages sur notre page d’accueil ou regardez nos vidéos sur notre chaine YouTube.

 

Enfin, nous ne pouvons pas clôturer cet article sans conclure par les jeunes en reconversion. La reconversion est l’affaire des dix dernières années. Quand nous parlons de reconversion, nous pensons aux jeunes qui à peine arrivés sur le marché du travail se rendent compte de leur méprise et envisagent de se reconvertir pour poursuivre une autre voie. Cette question prend de plus en plus de place et nous pensons que cela renforce la question de l’orientation de façon précoce pour éviter les bonnes questions mais malheureusement trop tardivement.

Si vous êtes dans cette situation, certains ne nos coachs sont des experts de la reconversion et seront en mesure de vous aider pour réaliser un bilan professionnel.

N’hésitez pas à nous contacter pour que nous puissions vous mettre en contact : contact@bestfutur.com