02 Mai Le coaching d’orientation comme levier de motivation pour mettre votre ado au travail !
Le coaching d’orientation comme levier de motivation pour mettre votre ado au travail : leurre ou réalité ?
Des lycéens qui se laissent vivre, des parents qui désespèrent de voir leurs enfants se mettre au travail : une caricature classique mais tellement répandue !
Ce constat, nous le faisons tous les jours face aux jeunes que nous accompagnons pour trouver leur voie.
Mais au fil des séances de travail, ce qui fait la différence entre un projet mené à bien et une orientation entraperçue sans objectif concret, c’est l’implication du jeune.
La motivation : c’est quoi ?
Le nom motivation vient du latin « movere » qui signifie bouger. La motivation constitue donc un motif pour bouger. Ce motif répond à un besoin ou à un désir. Le motif pour bouger est alimenté par une énergie et nécessite une direction. Le motif, l’énergie et la direction visent à affecter un comportement, soit à produire une action.
Pour un élève, la perception de la valeur d’une activité dépend des buts qu’il se fixe. Un élève sans but est un élève qui peut difficilement valoriser une activité d’enseignement et d’apprentissage. Le manque de choix conduit nécessairement à la démotivation.
Dans le contexte scolaire, l’adolescent n’apprend pas pour apprendre. Il voit l’apprentissage comme un moyen plutôt qu’une fin en soi. Les apprentissages de l’école sont un moyen d’accéder à des métiers, à des professions ou même un meilleur statut social.
Se fixer des buts à long terme suscite une plus grande motivation.
Les motivations primaires et secondaires : explications
Dans l’approche Neurocognitive et Comportementale (Approche ANC), nous distinguons deux types de motivation : intrinsèque et extrinsèque ou primaire et secondaire.
Les motivations primaires permettent de se ressourcer, elles correspondent aux activités qui nous procurent du plaisir. Toute personne est intrinsèquement motivée lorsqu’elle effectue des activités volontairement et par intérêt pour l’activité elle-même sans attendre de récompense ni chercher à éviter un quelconque sentiment de culpabilité.
Les motivations extrinsèques ou secondaires signifient que la personne agit dans l’intention d’obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité même, par exemple, recevoir une récompense, éviter de se sentir coupable, gagner de la reconnaissance.
Dans le monde scolaire, les exemples de motivations extrinsèques ne manquent pas : travailler pour obtenir de bonnes notes ou pour faire plaisir à ses parents, voire à ses professeurs.
Pourquoi construire son parcours d’orientation est utile à la motivation ?
Au delà de l’écoute bienveillante et de la relation de confiance que nous savons instaurer, il est primordial d’aborder avec le jeune ce que signifie pour lui “réussir sa vie” de façon large, sans forcément parler de métier. L’objectif est de comprendre et de lui faire comprendre ce qui est important pour lui, ce qui lui donne de l’énergie, autant d’éléments qui seront clefs pour établir un parcours d’orientation en adéquation avec sa personnalité.
Une histoire de motivation
Pour la petite histoire, Romain n’était pas très motivé en début de Terminale et lors du premier RDV, il a crié haut et fort qu’il ne voulait surtout pas choisir une filière difficile car il avait envie de profiter de la vie !
Puis au fil des séances de travail et de réflexion, il a commencé à entrapercevoir les possibilités d’orientation et celles qu’il se fermait s’il ne se mettait pas au travail sérieusement…
Romain est aujourd’hui dans une des prépas les mieux côtées. Il ronchonne ! Mais il a aussi compris que ce qui le stimulait c’était d’apprendre et de comprendre le monde, de se lancer des défis et de les relever …
Alors, oui, choisir son orientation c’est aussi choisir de se mettre au travail !