Pierre, bestMentor présente son cursus en école d’ingénieur

Pierre, bestMentor présente son cursus en école d’ingénieur

licence Maths Informatique de Paris Dauphine

Je m’appelle Pierre et je suis actuellement en dernière année de Master en alternance après une classe préparatoire, une école d’ingénieur ESTIA et désormais en double parcours. Sur cette page, vous trouverez toutes les informations utiles dont vous pourriez avoir besoin avant de prendre votre décision pour suivre la voie ingénieure.

 

  1. Comment y parvenir ?

cursus en école d’ingénieur 

Faire des études d’ingénieur ! Qu’est-ce que cela veut dire ? Plusieurs chemins sont possibles et voici celui que j’ai décidé de prendre.

Après un baccalauréat Technologique STI2D, j’ai intégré la classe préparatoire aux grandes écoles TSI (technologie et sciences industrielles) au lycée Richelieu à Rueil-Malmaison.

Après deux ans de travail intensif et des concours, plusieurs choix se sont ouverts à moi : rester en région parisienne et intégrer l’ESTP ou déménager dans le Pays basque et intégrer l’ESTIA Bidart.

L’ESTIA donnant la possibilité pour tous les étudiants d’obtenir un double diplôme à l’étranger est la raison principale pour laquelle je me suis tourné vers cette école.

 

  1. Que fait-on en classe préparatoire TSI ?

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L’entrée en CPGE est parfois difficile en raison du niveau élevé qu’elle exige.

L’objectif est de se former, pendant 2 ans, à une certaine rigueur de travail et de passer avec succès des concours.

Les enseignements sont majoritairement composés de Mathématiques, de Physique-Chimie et de Sciences de l’Ingénieur. On y apprend un large éventail d’outils théoriques pour comprendre et analyser des systèmes ingénieurs.

De plus, l’informatique est aussi étudié car enseigné de façon plus ou moins intensive dans les écoles d’ingénieurs.

En plus de ces matières, les langues étrangères jouent un rôle majeur. En plus de l’anglais et/ou de l’espagnol, des méthodes de synthèse et de rédaction sont aussi à bien maitriser. C’est d’ailleurs parfois sur ces derniers points que la différence se fait entre deux étudiants.

Par ailleurs, des systèmes de khôls sont mis en place. Ce sont des moments privilégiés avec le professeur par groupe de 3 ou 4 étudiants qui dure 1 heure. L’objectif est d’approfondir certains sujets de manière plus ciblée.

En classe préparatoire, il y a des devoirs surveillés toutes les semaines alternativement entre toutes les matières. Au fur et à mesure des mois qui passent, ces évaluations ressemblent de plus en plus à des sujets de concours afin de s’y préparer le mieux possible.

Le rythme en dehors des heures de la classe préparatoire est à la responsabilité de chacun. Il doit représenter un nombre d’heures suffisamment conséquent pour réussir à suivre sans retard l’avancement des enseignements.

Un lycéen qui a déjà eu l’habitude de travailler de manière constante au lycée aura un peu plus de facilité à s’adapter au rythme de la prépa.

 

  1. A quoi ressemble une école d’ingénieur ? 

 

Intégrer une école d’ingénieur, c’est commencer à réellement étudier le fonctionnement des systèmes, découvrir de nouveaux domaines ou encore savoir comment structurer un projet.

A l’ESTIA, un tronc commun généraliste de deux ans est prévu pour tous les étudiants avec un enseignement trilingue (Français, Anglais et Espagnol).

Le programme pendant les deux premières années se décompose en 5 unités :

  • Électronique, électrotechnique & automatique
  • Mathématique & informatique
  • Mécanique & technologie mécanique
  • Stratégie, organisation & méthodes pour l’entreprise
  • Attitude & valorisation des compétences

 

Chacune de ces unités est ensuite décomposée pour approfondir l’enseignement. En deuxième année des grands projets s’organisent et font appel aux compétences vues dans chacune des unités. C’est dans ce type projet que prend tout le sens des enseignements et c’est à ce moment que l’on peut concrètement réaliser comment des systèmes ou projets en entreprise sont conçus de bout en bout.

Des stages ingénieurs sont aussi à effectuer et permettent de comprendre, directement sur  le terrain, comment les entreprises fonctionnent et notamment quels sont leurs enjeux. Cela donne la possibilité de comparer ce que l’on fait à l’école et ce qui est réellement fait sur le terrain.

 

Un double diplôme pour tous…

La troisième et dernière année d’études permet d’obtenir un double diplôme.

Chacun choisit le domaine d’expertises qui l’intéresse et poursuit son cursus le plus souvent à l’étranger.

Pour ma part j’ai intégré Cranfield University en Angleterre. Pendant un an complet, le programme se fait exclusivement en anglais et dans un domaine particulier.

Le master que j’ai choisi (MSc Computational and Software Techniques in Engineering) m’a permis de me spécialiser dans les logiciels de conception assisté par ordinateur et de simulation de système. Concrètement c’est apprendre à concevoir des pièces ou systèmes en 3 dimensions sur ordinateur puis faire des simulations pour étudier les caractéristiques du système (résistance aux chocs, aux températures…) et ainsi savoir lors de la réalisation concrète si le système est viable.

Cette dernière année se rapproche plus d’un rythme de classe préparatoire car le niveau de l’université étant élevé, le rythme est assez soutenu et le rendu d’évaluation pour chaque matière assez exigeant. La maitrise de l’anglais est évidement requise dès l’intégration. L’adaptation au rythme se fait vraiment bien et la dernière année étant la plus intéressante, car sensée correspondre à votre spécialisation, l’investissement se fait très naturellement.

 

  1. La vie étudiante au pays basque

 

Après deux ans de classe préparatoire, la vie étudiante quelle que soit l’école est particulièrement appréciée et appréciable.

Entre mer et montagne, beaucoup d’activités sont proposées en dehors des cours.Ensuite les associations occupent une part importante de la vie étudiante et rythment les semaines. Il y a la possibilité de réaliser des projets personnels, de créer de nouvelles associations et aussi de participer aux nombreux événements du BDE (Bureau des étudiants) ou BDS (Bureaux des sports).

Ce sont des moments privilégiés pour s’intégrer et aussi sortir des cours de sciences !

 

  1. Et après, jamais deux sans trois ?

 

Et oui comme si cela ne suffisait pas, j’ai continué avec un Mastère spécialisé en Ingénierie d’affaires Internationales à L’IMTBS (Institut Mines Télécom Business School) pour y étudier un spectre de compétences très différentes.

Entre gestion de projets complexes, management, finance internationale ou encore négociation, l’idée est de maîtriser à la fois les compétences techniques de l’école d’ingénieur mais aussi les compétences managériales et commerciales.

Obtenir cette double casquette permet de réellement comprendre la technique mais aussi les problématiques du client. Cette dernière année se fait en alternance, et permet ainsi d’être au cœur des projets en entreprise.

Les débouchés à la suite d’une formation d’ingénieur sont multiples. Classiquement, vous vous dirigez vers le domaine de votre spécialisation. L’une des caractéristiques du rôle d’un ingénieur c’est aussi de s’adapter à son environnement pour faire émerger des solutions innovantes.

Vous aurez donc toujours la possibilité de performer dans le domaine qui vous plaira.

Pour en savoir davantage sur Pierre, lisez son profil bestMentor