11 Nov Les débouchés des écoles de journalisme

Les métiers de journaliste , grand reporter, flash-man, web-rédacteur, présentateur TV, recouvrent des réalités très diverses. Mais, quel que soit le média, cette profession est exigeante et les débouchés des écoles de journalisme sont peu nombreux. Il faut se faire remarquer et ne pas hésiter à donner le meilleur de soi.

Les débouchés des écoles de journalisme pour débuter

Sur les 37 477 journalistes disposant de la carte professionnelle de presse, on compte plus de 6000 pigistes, rémunérés à l’article, et près de 1400 salariés en contrat à durée déterminée, soit 20% des effectifs. Sans compter ceux qui, faute de revenus suffisants, exercent sans carte professionnelle…

Regroupant plus de 66 % des journalistes, la presse écrite est le principal employeur, les débouchés des écoles de journalisme se situant plus dans la presse spécialisée (professionnelle ou grand public) que dans les quotidiens nationaux ou les newsmagazines, où les places sont peu nombreuses.

La télévision emploie 15% des journalistes, la radio 9%. Les sites d’informations sur Internet créent une autre ouverture et emploient de plus en plus de journalistes. Plus de 10% des nouveaux journalistes déclarent travailler pour ce support.

Érigés en « stars de l’info », les présentateurs de journaux télévisés ne représentent que la partie immergée de l’iceberg. En effet, il y a mille et une façons d’exercer le journalisme. Les débouchés des écoles de journalisme vont du journaliste local qui rend compte du dernier conseil municipal au grand reporter qui témoigne depuis un pays en guerre, en passant par le secrétaire de rédaction qui améliore la copie, l’agencier qui rédige des dépêches ou le journaliste reporter d’images qui interviewe et filme en même temps, la palette est large.

Les débouchés des écoles de journalisme sont donc multiples en termes de fonctions possibles.

Les formations reconnues

14 établissements (écoles, universités ou IUT – instituts universitaires de technologie) proposent des formations reconnues par la profession. On y accède moyennant un concours très sélectif, avec le bac pour les IUT et avec un niveau bac+3 pour les autres établissements (mais les admis ont généralement un bac+4 voire 5…).

Passer par l’une de ces filières ne garantit pas de décrocher un CDI (contrat à durée indéterminée), mais facilite l’insertion professionnelle.

Dans leur majorité, les journalistes sont issus d’autres cursus : université (lettres et sciences humaines, droit et science politique…), IEP (institut d’études politiques), écoles privées…

Un niveau bac + 5 est conseillé pour acquérir la culture générale indispensable à l’exercice du métier. Les stages sont le meilleur moyen de mettre le pied à l’étrier.

Pour en savoir davantage sur les filières journalisme : lisez notre article ici.

Le métier de  journaliste et les compétences nécessaires

Transmettre une information

La mission essentielle du journaliste consiste à transmettre une information sur n’importe quel sujet et support, en la rendant compréhensible et accessible à tous publics (lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes…).

Le journaliste est d’abord un rédacteur, y compris dans l’audiovisuel. En effet, un journal radio ou télé est rédigé avant d’être lu au micro.

Se spécialiser ou pas

Dépêches, enquêtes, reportages, interviews… autant de moyens de recueillir l’information. Pour préparer un article, le journaliste se documente, observe minutieusement les faits, analyse l’actualité et utilise toutes ses connaissances pour faire une analyse pertinente. S’il le souhaite, il peut se spécialiser (en politique intérieure, sport, culture, économie…) ou rester généraliste.

Des contraintes éditoriales

Quel que soit le support, le journaliste doit respecter quelques règles de base. Par exemple, multiplier les sources pour recouper ses données, choisir un angle de vue et d’analyse pour chaque sujet et hiérarchiser les informations. Quand il rédige son article, il ne perd jamais de vue son lecteur et cherche à capter son attention, faire du « buzz ».

Compétences requises

Des qualités rédactionnelles sont bien évidemment indispensables. Le journaliste doit être curieux, ouvert et doté d’une excellente culture générale. Il possède une expression écrite et orale irréprochable. Il doit aussi posséder un esprit critique, une forte capacité d’analyse et de synthèse. Enfin, parler une langue étrangère est un atout.

De même, le journaliste doit maîtriser les logiciels car de plus en plus, on demande au journaliste de maîtriser les logiciels de mise en pages et de montage de sources multimédias, afin de livrer des articles prêts à l’emploi. Le journaliste d’agence doit être très à l’aise avec Internet. Le premier lecteur sur le Web est le moteur de recherche qui saura retrouver l’information.

Il lui est aussi demandé une grande disponibilité car l’actualité ne s’arrête jamais. Le journaliste doit savoir travailler vite, tout en s’adaptant aux flux d’information. Pressé par les délais de bouclage, il doit réagir immédiatement et se rendre disponible quand une nouvelle actualité a besoin d’être mise en avant rapidement.

Enfin, il est nécessaire pour un journaliste de posséder un bon carnet d’adresses. Son réseau d’informateurs lui permet de se tenir au courant de l’actualité dans un secteur précis, de trouver des idées d’articles, voire de « décrocher un scoop ».

Si vous voulez en savoir plus sur le métier de journalisme, rencontrez en un ! Contactez-nous pour que  nous vous mettions en relation gratuitement avec un professionnel qui prendra du temps pour vous expliquer ce qu’il fait, comment il le fait et ce que lui apporte son métier. Vous disposerez ainsi d’une image réelle et non virtuelle de ce métier…