Les Millennials (nés après 1980) et leur rapport au travail : qu’en penser ?

Millennials BestFutur

Les Millennials (nés après 1980) et leur rapport au travail : qu’en penser ?

Dans une vidéo de quinze minutes, extraite d’Inside Quest, le conférencier et auteur britannique, Simon Sinek a dressé avec beaucoup d’humour un portrait critique sur cette génération née dans les années 80.

Je vous laisse découvrir ses propos qui sont pour le moins cyniques mais qui ne laissent pas indifférents et je vous laisse prendre position en fonction de vos expériences et convictions personnelles.

Millennials

Paresseux, narcissiques nos millennials ?


Les Millennials se distingueraient des autres générations par leur propension à la paresse, au narcissisme, leur caractère distrait et surtout leur impatience. Difficiles à gérer, dans le cadre professionnel, il rêve d’effectuer une mission qui ont un impact mais quand on leur en offre une, tout en ajoutant de la nourriture à l’œil et des bean bags, ils restent malheureux.

D’où vient ce profond mal-être ? Selon Simon Senek, on doit attribuer la faute à trois facteurs : l’éducation parentale, l’environnement et les nouvelles technologies.

Millennials

Spéciaux et fantastiques nos Millennials


En ce qui concerne les parents, ils les accusent d’avoir trop répété à leurs enfants qu’ils étaient spéciaux et pouvaient faire ce qu’ils voulaient, et il ajoute à cela le fait que les enseignants ont tendance à surnoter leurs élèves pour éviter les réunions parentales…

Tout cela donne une génération de poussins qui, une fois dans le monde réel, font face à un douloureux constat : au final, ils ne sont pas si spéciaux que ça, maman n’est plus là pour les promouvoir, les booster et, par excès d’impatience (ce qui les caractérise par-dessus tout) ont tendance à cumuler les échecs et les relations sociales superficielles. Paradoxalement, les millennials grandissent donc avec un cruel manque d’estime de soi. Le choc d’avec la vie réelle, notamment professionnelle, est brutal.

Car avec l’avènement des devices est née une nouvelle ère, celle de l’instantanéité. On veut tout, tout de suite, sans attendre. Un comportement que Simon Senek compare à l’alcoolisme.

Millennials

Créer un impact : voilà l’objectif des Millennials


Les nouvelles technologies ont créées de nouvelles addictions, où chaque notification déclenche chez l’utilisateur un flux de dopamine, une sensation de feel-good que l’on souhaite voir se répéter le plus souvent possible. Un sentiment de gratification que les millennials recherchent aussi dans le cadre professionnel et dont ils manquent car ils n’ont pas la patience d’attendre.

Avec les réseaux sociaux, cette génération perd pied avec le réel : à force de filtrer les éléments de sa vie, on en vient le plus souvent à n’en présenter que des projections au détriment de la réalité.

Conséquence : les millennials, dans la vie privée comme dans la vie professionnelle, ne savent pas gérer le rapport aux autres.

D’ailleurs au moindre problème, plutôt que de se tourner vers leurs amis, ils se replient dans les nouvelles technologies, comme un drogué se jetterait sur sa seringue. Ils errent dans un long processus d’adaptation et aucune application n’a été conçue pour les aider dans ce sens.

Une seule solution pour Simon Senek : prendre du large avec les nouvelles technologies.

Un jugement un brin sévère et tout à fait inquiétant. Des propos qui corroborent ceux d’Amy Cuddy, psychologue sociale américaine et professeur à Harvard Business School : dans un article passionnant paru dans le New York Times, elle raconte comment l’avènement des smartphones créé une multitude de petits bossus et de fortes dépressions.

Cet interview un brin cynique devrait faire réagir les jeunes salariés qui peuvent aussi être engagés, sérieux, conviviaux et capables de relations sur la durée…

Ecoutez son intervention complète sur YouTube en cliquant ici