06 Sep Orientation scolaire : comment aider mon enfant ?
Comment faire le bon choix ? Alors que les questions d’orientation commencent à poindre, de nombreux lycéens s’interrogent encore. Entre inquiétude, responsabilisation et soutien, les parents peinent à trouver leur place.
Les parents doivent jouer un rôle important dans l’orientation des lycéens, sans pour autant imposer leur choix.
Pour les parents, la situation peut être délicate, entre soutien et responsabilisation. Comment soutenir son enfant face à l’angoisse d’un cursus réputé difficile ? Comment réagir quand son enfant décide de changer de voie à la dernière minute ? Aujourd’hui la question de l’orientation n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’ont connu les parents, quand l’enseignement supérieur comptait 1,7 million d’étudiants contre 2,3 millions aujourd’hui.
Qu’il soit heureux… et qu’il trouve du travail
Dès la rentrée en terminale, l’ombre d’APB et de l’orientation apparait. Les parents commencent à poser la question plus souvent qu’avant et chacun organise ses recherches sur les sites des écoles, visitent les salons et interrogent son entourage.
« Le plus important est qu’il soit heureux », disent souvent les parents. « Et aussi qu’il trouve du travail », ajoutent-ils, conscients que l’équation ne sera pas facile à résoudre. D’autant qu’il n’est pas rare qu’ils soient eux-mêmes en proie à des doutes et questionnements sur leur propre parcours professionnel.
Il est certain qu’être parent d’un lycéen n’est pas simple et engendre des vagues de stress. Mais pour les rassurer, il faut comprendre qu’aujourd’hui les passerelles entre formation sont nombreuses et ne cessent de se multiplier.
Besoin d’être soutenu pour accompagner l’enfant
Les parents ont eux mêmes besoin d’être soutenus et rauchés pour accompagner leur enfant vers les bons choix d’orientation. Il n’est pas rare de voir des parents seuls visiter les salons de l’étudiant et rencontrer des professionnels de l’orientation au sein des centres dédiés comme les Centres d’Information et d’orientation.
Les conseillers d’orientation psychologues , qui partagent leur temps entre deux ou trois établissements et le Centre d’information et d’orientation, regrettent de manquer de disponibilité pour informer les familles.
Ne pas transposer ses rêves sur son enfant
Chaque parent rêve du meilleur pour ses enfants et toutes les études montrent qu’ils sont les premiers orientateurs. Mais ils ont tendance à transposer leurs rêves ou à l’inverse à mettre des freins. Or pour l’enfant, il n’est pas toujours facile de faire fi d’une pression plus ou moins exprimée, et de projections dont ils sont porteurs depuis des années.
D’autant qu’à un âge où les adolescents ont tendance à prendre leurs décisions en s’opposant à leurs parents, le moindre conseil de ces derniers est parfois vécu comme une véritable ingérence. D’où l’intérêt d’introduire des tiers, professeur principal, conseiller d’orientation psychologue, de discuter avec des professionnels… et surtout de ne pas attendre le dernier moment pour en parler.
Concilier bien être et opportunités d’emploi
L’orientation ne doit pas seulement être une affaire de famille, mais bien une affaire de communauté dans son ensemble. Une chose est certaine : il faut savoir aider son enfant à prendre confiance en lui, à se construire pour qu’il « trouve sa voie ». Et pour l’orientation, faites appel à un professionnel qui saura vous éclairer.