Stress pour l’orientation décuplé pour les expatriés !

Stress pour l’orientation décuplé pour les expatriés !

Orientation et expatriation

 

Vous êtes expatriés, vos enfants possèdent une véritable ouverture d’esprit à d’autres cultures, d’autres façons de faire, de penser mais ils veulent absolument continuer leurs études après le bac sur le bon vieux continent et plus particulièrement dans notre belle France.

 

Alors que pour les lycéens en Terminale les dossiers d’orientation sur la plateforme Admission PostBac doivent être finalisés dans quelques jours, vous êtes nombreux à vous interroger.

 

Les jeunes ressentent une certaine appréhension :  Ai-je fait le bon choix ? Est-ce vraiment ce que j’ai envie de faire ?

 

Pour les parents, la position est délicate, entre soutien et responsabilité, ils peinent à trouver leur place :

 

Comment l’aider à s’orienter ? Comment trouver les réponses à toutes les questions qu’il/elle se pose ?

Comment le/la soutenir face à l’angoisse d’un cursus réputé difficile ?

 

12 000 filières d’orientation post-bac

 

La question de l’orientation n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’ont connu les parents, quand l’enseignement supérieur comptait 3 000 formations contre plus de 12 000 aujourd’hui.

 

Les parents s’impliquent de plus en plus dans les démarches d’orientation en écumant les salons, passant d’une journée portes ouvertes à une autre, interrogeant leur entourage sur leur expérience personnelle.

 

Par le passé, l’objectif était surtout de trouver un « bon job ». Maintenant, il s’agit de trouver la voie qui rend heureux !

 

D’autant qu’il n’est pas rare que les parents soient eux-mêmes en proie à des doutes et questionnements sur leur propre parcours professionnel.

 

Mais l’apprentissage est aujourd’hui en pleine évolution. On ne se forme plus aujourd’hui comme hier, on peut apprendre en permanence grâce aux MOOCs, SPOOCs, e-learning et autres formations continues.

 

Les parents sont les meilleurs référents

 

Les jeunes ont besoin d’être accompagnés par leurs parents !

Il me semble que par le passé c’était plus léger. Aujourd’hui, nous sommes presque dans la stratégie de projet avec l’élaboration de « back-ups », de plan B, puis C, au cas où le premier choix ne serait pas réalisable. »

 

Une chose est certaine, les parents ne doivent surtout pas être des briseurs de rêves. Dire à son enfant qu’avec son niveau, il n’y arrivera jamais est juste terrible !

 

Chacun porte en soi la capacité à se réaliser. Avec une forte motivation, un bon sens de l’effort et une volonté d’acier, tout le monde peut atteindre son objectif.

 

Prenez le cas de cette élève de terminale S ayant un niveau plus que moyen dans certaines matières scientifiques mais déterminée à faire Médecine : elle y est arrivée ! Non sans efforts immenses déployés, nuits à réviser mais elle est aujourd’hui en seconde année et a dépassé le fameux cap de la première année appelée PACES.

 

Les adolescents indécis sur leurs choix sont souvent des jeunes qui s’autocensurent et n’osent plus exprimer de projets. Le rôle des parents est d’encourager leur enfant en lui disant que son projet n’est peut-être pas gagné d’avance, mais qu’eux y croient !

 

Une chose est certaine : aider son enfant à prendre confiance en lui, à se construire pour qu’il « trouve sa voie », ce n’est pas seulement de l’orientation. Cela s’appelle éduquer et préparer pour l’avenir.