Génération Y et le travail

génération Y et travail photo tribune to Samuel Zeller

Génération Y et le travail

Les 20/30 ans dit Millennials au sein de l’entreprise :

1. Lucides et pragmatiques, qui ont compris le sens de l’évolution du travail et font avec

2. Confiants dans l’avenir, dans leur entreprise

3. Satisfaits de leur situation professionnelle

4. Promoteurs de leur entreprise

Et en même temps, plutôt ouverts à l’idée de quitter leur entreprise.

Voici les constats clefs du 2nd baromètre du groupe Cegos paru le 25 Avril 2017 : « Les Millennials et le travail : l’entreprise au défi ».

Avec les multiples transformations socio-économico-numérico auxquelles toute société ne manque pas de faire face, il est normal que les 20/30 ans et leur rapport au monde du travail soient étudiés à la loupe.

La vie de famille, le travail et les amis restent les trois principaux ressorts de la vie des jeunes actifs.

Pour 93 % d’entre eux, avoir un revenu constitue la raison première et incontournable du travail suivi de près par le contenu du poste et la stabilité.

L’épanouissement personnel, la réalisation de soi et le développement des compétences arrivent ex aequo au deuxième rang de leurs motivations (56 %).

Comme le souligne Christophe Perilhou, Directeur d’Activité Conseil et Formation Sur Mesure pour le Groupe Cegos : « L’étude confirme que la génération des 20-30 ans n’est pas homogène dans son rapport au monde du travail. Interroger les salariés actifs de cette génération, c’est mieux connaître une génération d’insiders, qui semble avoir parfaitement intégré la nouvelle normalité du travail. Pour ces jeunes actifs, l’imprédictibilité, le changement permanent, la carrière non linéaire ne sont pas perçus comme des problèmes, mais comme des données d’entrée. A ce titre, ils ont compris l’enjeu du développement des compétences qui est directement lié à leur employabilité, comme clé d’adaptation permanente « .

D’ailleurs, 48 % sont prêts à quitter leur entreprise à court ou moyen terme (3 ans). D’abord pour « un meilleur management » (17 %), puis pour « une meilleure ambiance de travail » (16 %), et pour « créer leur propre activité » (14 %). »

« Sur ce dernier point, il y a peut-être, pour les entreprises, une invitation à favoriser l’intrapreunariat », soulignent les auteurs de l’étude.

La légitimité managériale ne repose plus sur l’expertise, mais sur le relationnel.
Un manager idéal doit posséder un excellent niveau d’écoute, évoquée à 54% comme LA qualité indispensable suivie par le leadership, l’autorité et la compétence à 21%.

L’attachement des jeunes actifs au « bien vivre » dans l’entreprise repose sur l’attractivité du management, le salaire et la qualité de vie au travail.

Il existe quelques points d’attention particuliers auquels les entreprises doivent faire face :

1. Attractivité de la marque employeur : seulement 42 % des salariés de 20 à 30 ans estiment que leur entreprise développe une politique RH propre à recruter et fidéliser les jeunes talents, quand 80 % des DRH/RRH pensent que leurs salariés ont cette opinion.

2. Offre de formation vs aspiration à apprendre : un jeune actif sur deux considère que l’offre de formation de son entreprise répond à ses enjeux de développement, alors que 80 % des DRH/RRH considèrent qu’elle est appréciée par leurs jeunes salariés.

Enfin, loin de l’idée reçue d’une génération refusant la promotion managériale, 42 % des 20-30 ans actifs aspirent, à horizon 3 ans, à prendre des responsabilités d’encadrement, quand 30 % d’entre eux souhaitent évoluer dans leur métier, et 20 % entendent changer de métier. Seuls 8 % pensent exercer le même poste d’ici trois ans.

Pour lire l’étude de la Cegos : cliquez ici