25 Juin Histoire vraie d’orientation scolaire de Martin : l’errance canadienne
« Pour la première fois de ma vie, je me sens à ma place !«
Martin raconte son histoire vraie d’orientation scolaire. Il parle avec douceur mais enthousiasme.
Après un Bac économique avec mention, il décide de partir à l’étranger.
Besoin de prendre l’air, de voir d’autres têtes, de couper le cordon familial, de se prouver qu’il est capable de se débrouiller seul et de se réinventer.
Son dossier est accepté dans une prestigieuse université canadienne où il choisit de poursuivre un cursus Bachelor Management en 3 ans. Parmi les options auxquelles il a accès, il décide de prendre musique !
Issu d’une famille d’artistes évoluant dans le domaine de la musique, il a été baigné par les sons provenant des instruments de musique multiples que maitrise son père.
Quand le stress l’envahit, il prend sa guitare et compose ce qu’il appelle des « chansounnettes ». Il dit ne pas être un artiste au sens propre du terme mais juste un dilettante qui a un mini-talent hérité de ses parents.
La première année au Canada est agréable. Il se fait de nouveaux amis, découvre l’autonomie et la responsabilité qui vont de pair. Il suit ses cours sérieusement … mais…. il s’ennuie.
Il finit par penser que quoi qu’il fasse et où qu’il aille, il s’ennuiera. L’école ne doit pas être son monde finit-il par conclure après 2 ans.
Puis la dernière année, il s’effondre. Une histoire de coeur qui tourne mal et une lassitude des cours d’économie, de finance et de droit qui pour lui n’ont aucun sens.
Ses parents l’obligent à rentrer en France sans valider son diplôme.
Il erre quelques mois entre le canapé et sa guitare. Il sort peu de chez lui. Ses amis sont en cours ou ont déjà commencé à travailler. Il se sent seul et est terrifié par le vide de ses journées dont il ne voit pas le bout.
Une amie lui parle de BestFutur et de l’accompagnement pour définir son propre projet d’orientation.
Sans hésiter, il nous contacte et c’est pour lui le début d’une profonde remise en question. Toutes ces convictions quant aux possibilités qui s’offrent à lui volent en éclats et il réalise qu’il n’est jamais trop tard pour décider de son futur.
Après quelques semaines de recherches sur les filières, de rencontres avec des étudiants et des professionnels, Martin commence à percevoir ce qu’il pourrait choisir comme voie… Mais il s’interroge car la filière choisie d’ingénieur du son ne correspond ni à son bac éco ni à ses précédentes études. il va devoir recommencer à zéro. il craint de ne pas être accepté dans l’école visée et de se voir refuser l’accès en raison de son profil atypique.
C’est sans compter sur l’ouverture d’esprit de cette structure privée qui attache davantage d’importance au savoir-être qu’au savoir-faire.
Convaincue par son projet professionnel, le directeur de l’école l’intègre sans hésiter dans les effectifs de première année. Martin rejoint des bacheliers mais aussi des jeunes en réorientation comme lui car cette voie est celle du coeur et non de la raison.
Martin est aujourd’hui HEUREUX ! Il se sent à sa place et ne regrette en rien ce parcours un peu chaotique qui lui a appris que faire l’autruche ne lui sera jamais utile dans la poursuite du bien-être.