18 Nov Depuis toujours, je veux être ingénieure
Clémence est une jeune fille de 17 ans, discrète et envahie par ses émotions. Mais il y a une chose dont elle est convaincue : » Depuis toujours, je veux être ingénieure« .
« Que fait un ingénieur ? »
» je ne sais pas vraiment mais je sais qu’un ingénieur est toujours très respecté et que c’est lui qui connait les techniques pour créer ou analyser des choses » répond-elle.
« D’accord. Peux-tu me décrire ce que tu imagines quand tu dis ça ? »
» Je vois quelqu’un qui connait parfaitement l’électronique ou la mécanique et qui sait comment faire fonctionner les machines et des robots par exemple » essaie-t-elle de décrire.
» D’accord. Est-ce que tu connais des écoles d’ingénieurs et ce que les étudiants y font ? »
« Je connais Polytechnique parce que c’est ce qu’a fait mon père et je connais Centrale parce que mon oncle y a fait ses études«
Clémence semble déterminée mais pour autant sait-elle vraiment de quoi elle parle ? A-t-elle vraiment effectué les recherches qui lui permettraient d’en savoir davantage sur les cursus, les programmes, les débouchés ?
Clémence est l’exemple type de la jeune fille qui « subit » le déterminisme social. Elle a inconsciemment écouté ce que disent son père et son oncle et elle a ressenti cette espère de fierté qui lui a donné envie de leur ressembler.
Et pourtant, en travaillant ensemble pour mieux choisir son école d’ingénieurs, Clémence s’est rendue compte que les matières enseignées et les débouchés ne l’intéressaient pas particulièrement. D’autant plus qu’elle n’aime pas vraiment les maths qui lui demandent un effort considérable pour obtenir des notes juste correctes. Elle n’aime pas non plus la physique qu’elle trouve trop ardue et déteste tout ce qui a trait à la chimie. Son seul intérêt scientifique repose sur la biologie.
L’exploration des filières ayant trait à la biologie ou les biotechnologies l’amène finalement à décider qu’elle ne souhaite pas étudier dans ce domaine car elle est ni intéressée par la santé, ni pas l’environnement ni par la recherche.
Après 2 mois de travail d’exploration, de rencontres avec des BestBuddies, des journées d’immersion, elle est désormais convaincue qu’elle n’intégrera pas une école d’ingénieurs.
Et je la félicite d’avoir su ouvrir son champ des possibles, être curieuse et oser !