Générations X Y Z : qui sont-elles ?

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Générations X Y Z : qui sont-elles ?

Nous entendons beaucoup des générations X Y Z, un effet de mode ou une réalité ?

 

D’où vient cette expression « Générations X Y Z » et de quoi s’agit-il exactement ?

 

 

L’écrivain canadien , Douglas Coupland né en 1961, popularisa l’expression « Génération X » avec la parution de son livre « Génération X : Tales for an accelerated culture » en 1991. Cette oeuvre aborde les difficultés de cette génération, née dans l’abondance et qui découvre la crise, en termes de saturation des médias, d’absence de valeurs religieuses et d’instabilité économique.

Les autres appellations, Y et Z, ont tout simplement suivi. Avec une particularité pour la « Y » qui peut aussi provenir du « why », référence à une génération qui demande le « pourquoi » de chaque information reçue…

Les démographes se disputent les dates exactes mais il est communément accepté que la génération X est née entre 1960 et 1980, Y dans les années 80 et 90 et la génération Z est née après les années 90.

Qu’est-ce qui caractérise ces générations X Y Z et comment vont-elles dessiner le monde de demain ?

Génération X (1960-1979) – Recherche de défis et besoin d’apprendre

 

La génération X est située juste après les baby-boomers. Elle était, à l’origine, connue sous le nom génération Baby Bust, en raison du faible taux de natalité par comparaison à la période précédente du Baby-boom.

Cette génération a vécu le creux de la vague au niveau professionnel, trouvant difficilement des emplois stables et bien rémunérés. Elle  s’est accrochée à un poste au vu de la précarité du marché de l’emploi et a tenté de gravir les échelons. Elle privilégie l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle et elle a bien souvent du mal à comprendre la génération Y.

 

Événements

  • Les « X » se situent dans une transition sociale: du déclin de l’impérialisme colonial à la chute du mur de Berlin qui marqua la fin de la Guerre froide.
  • Cette génération a vécu un creux de vague au niveau professionnel, trouvant difficilement des emplois stables et bien rémunérés.

 

Caractéristiques

  • Confrontation à une pénurie d’emplois, d’où une attitude égocentrique et sarcastique.
  • Travail comme clé d’épanouissement, recherche de défis, besoin d’apprendre, de se développer, d’expérimenter, le salaire n’étant pas l’élément moteur principal.
  • Non à la description de tâches, oui à l’assignation de responsabilités.
  • Désir de participer à la prise de décision et à la détermination des objectifs.
  • Critique face aux institutions et aux autres générations
  • Remise en question de l’autorité vue comme le noyau central de l’organisation plutôt qu’une structure hiérarchique.
  • Désir d’évoluer dans un milieu collégial et convivial.
  • Recherche de gratification immédiate.
  • Équilibre travail et famille la vie, ce n’est pas uniquement le travail. (flexibilité des horaires de travail, possibilité de congé prolongé, etc.)
  • Évolution dans le multiculturalisme, l’égalité des sexes et l’écologie.

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Génération Y (1978-1994) – coaching et rétroaction

 

La génération Y est celle des personnes nées entre 1980 et 1995. Cette génération a largement grandi devant la télévision. Elle est aussi appelée  « digital natives » car elle a grandi dans un monde où l’ordinateur personnel, le jeu vidéo et l’Internet sont devenus de plus en plus importants et accessibles.

Pour les membres de cette génération, l’autorité n’est pas synonyme de compétence. Ils n’ont pas peur de se comparer aux autres. Ils sont autant à l’aise pour communiquer à l’aide des technologies que directement. Contrairement à leurs parents, les jeunes de la génération Y ne placent pas le travail au premier plan car ils ont toujours connu la crise. Ils refusent de travailler durant les fêtes et week-ends et veulent des congés pour décompresser, car la santé mentale et physique s’avère être leur priorité.
Ils recherchent une meilleure qualité de vie, en conciliant travail et intérêt personnel.
Ils pensent à court terme et sont très mobiles.

Un grande enquête en ligne appelée « Génération quoi? » a été menée auprès des 18-34 ans. Ils ont été plus de 210 000 à y participer. Ils se décrivent comme une génération  « perdue », « désabusée »… une génération qui cherche sa place dans la société.

Précaires,méfiants vis à vis de la politique, ces jeunes sont pourtant mieux éduqués que leur aînés. En moyenne, ils font 3 années de plus d’études qu’il y a 30 ans, bref des jeunes surdiplômés mais au chômage.

Génération désenchantée dont les priorités sont une progression rapide, des horaires plus flexibles, une formation continue, la liberté et l’autonomie ainsi que la reconnaissance de leurs compétences.

 

Événements

  • Ils considèrent comme dépassées les transformations morales des années 1960-1970.
  • Ils n’ont pas connu le monde sans le SIDA.
  • Ils ont appris jeune à vivre parmi les médias envahissants.

 

Caractéristiques

  • Hyperconsommation et hypersexualisation.
  • Ouverture sur le monde.
  • Difficulté à se trouver des modèles : notion floue du bien et du mal.
  • Équilibre travail, famille et loisirs
  • Rébellion face à l’autorité
  • Incompréhension du besoin de ponctualité, de marques traditionnelles de courtoisie, du civisme.
  • Respect envers la personne qui sait devenir un modèle.
  • Indépendance envers l’employeur : l’entreprise doit avoir quelque chose à offrir et non l’inverse. Il faut mettre des étincelles dans leurs yeux.
  • Génératrice d’idées, débrouillarde et critique.
  • Recherche du plaisir dans le travail, d’un rythme et de résultats rapides, d’un emploi stimulant _ pas de routine.
  • Volonté de gravir les échelons au pas de course.
    Besoin de coaching _ recherche d’un mentor et non d’un supérieur, intention d’avancer seul et d’avoir quelqu’un sur qui compter si ça ne fonctionne pas.
  • Désir d’évoluer au sein d’un milieu «collégial», d’une communauté; valorisation du travail d’équipe.

générations XYZ

Génération Z (1995 – 2010) – La génération silencieuse

 

La génération Z se compose des personnes nées autour des années 1996. Elle est également nommée Génération C pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité.

Il s’agit d’une génération qui a grandi avec la technologie mais surtout avec les réseaux sociaux. Elle est connectée en permanence. Ils maîtrisent parfaitement les outils informatiques, s’en servent quotidiennement et ne conçoivent plus de vivre sans.

Ils accordent même plus de confiance aux médias dits récents qu’aux « traditionnels », qu’ils jugent facilement manipulables, d’autant plus que leur intérêt et leur confiance pour les institutions sont faibles voire inexistantes.

Pour cette génération il n’y aura plus de barrière entre vie personnelle et vie professionnelle. Il n’y aura plus de notion d’heures de travail. Tout sera mélangé dans un monde où les plateformes sociales régissent le quotidien.

La génération Z est encore plus numérique que la génération Y. Sur la toile, elle multiplie ses comptes : Instagram, Snapchat, Tumblr, Vine, Tinder…
Ses amis, elle les compte par milliers : de 5000 à 10 000 followers sur Twitter.

Cette génération sera probablement aussi bien éduquée si ce n’est plus encore que la génération précédente. Et elle devra faire les bons choix…

 

Événements 

  • Attentat du World Trade Center – 11 septembre 2001
  • Guerre au terrorisme.
  • Numérisation de tout sur tout

 

Caractéristiques

  • Ils auront connu ce que les générations précédentes appellent encore « les nouvelles technologies de l’information et de la communication » (NTIC).
  • Proche de la génération Y dans leurs attentes.
  • Ils ne connaîtront probablement pas de difficulté à trouver un emploi avec le départ à la retraite massif des baby boomers
  • On n’en sait pas encore assez sur ceux-ci pour juger quelle pourra être leur culture…
  • A suivre !

générations X Y Z

Et la vie en entreprise des générations X Y Z dans tout ça ? 

 

Finalement, il est logique de trouver dans une entreprise ces trois générations avec leurs personnalités, valeurs, cultures, centres d’intérêts et croyances etc.

C’est la raison pour laquelle il faut être particulièrement attentif à bien gérer leurs membres car aucune d’elles ne peut avancer sans l’autre.

Chacune constitue une communauté propre qui nécessite de se mélanger aux autres : un véritable challenge !

Et attendez de voir la génération qui suit déjà appelée Alpha comme la première lettre de l’alphabet grec, comme un renouveau : lire ici pour en savoir davantage.

 

Comment gérer ces 3 générations X Y Z au sein d’une entreprise ?

 

– Soyez créatif dans vos méthodes de management, communication et évaluation.
– Assurez la transparence de vos procédures de recrutement et d’évaluation de la performance.
– Proposez une formation d’intégration pour le salarié.
– Communiquez votre feedback immédiatement, pas dans 3 mois.
– Proposez des primes immédiates et à court terme.
– Responsabilisez réellement votre salarié.
– Ecoutez les idées et pratiquez les plus pertinentes.
– Organiser des équipes projets avec des missions et des responsabilités.
– Définir l’objectif attendu et le délai.

 

Managers , vous n’êtes pas au bout de vos peines : les alphas arrivent ! 

On accuse les générations Z et Y de ne rien faire comme leurs aînés. Avec les alphas, ca va être encore différent…

Frange au lieu de mèche, baskets au lieu des bottines, textos au lieu des snap… Certains produits ont le chic pour cristalliser les oppositions entre générations. C’est le cas par exemple du mariage, qui au grand dam des boomers ne fait plus recette, du travail, que les jeunes générations regardent dorénavant d’un œil très critique, ou encore des jeans, qu’ils soient skinny ou amples façon années 90, à l’origine d’une guerre de propagande sans merci entre Z et millennials.

Et tout ça, c’est avant l’arrivée des alphas, ces jeunes nés entre 2010 et 2025.

Top de ces choses repérées par The New Yorker que les alphas ne feront plus (tout à fait comme avant) :

Acheter des timbres

Normal, une récente étude* rapporte que 60 % des enfants apprennent à se servir d’un smartphone entre 4 et 6 ans. Plutôt que d’envoyer de longues missives calligraphiées ou des cartes postales à leurs grands-mères (dont ils ne comprendraient même pas les délais d’envoi), les alphas préféreront, peinards, vous envoyer un snap ou tout simplement ne pas vous contacter du tout. Sorry, ils sont busy.

 

Amasser des objets personnels

Okay, on aime bien notre fourbi, entre tiroirs débordant de bibelots, enchevêtrement de vêtements multicolores, et murs recouverts de cadres rococo. Mais a priori, l’avenir sera (espérons) à la décroissance. « Cette génération devra être très pragmatique, en trouvant des solutions concrètes à la pollution, au déclin accéléré de la biodiversité… » , expliquait le sociologue du contemporain Rémy Oudghiri, auteur de Ces adultes qui ne grandiront jamais : petite sociologie des grands enfants (éditions Arkhé).

 

S’inscrire dans une salle de sport

« Qui en a besoin, quand un cyber-entraîneur personnel peut être téléporté dans votre maison via l’un de vos multiples appareils électroniques ?  » , interroge le journaliste du New Yorker. Avec le boom des coachs personnels et des applications dédiées, les alphas n’auront plus besoin de braver les éléments et la mauvaise humeur d’autres consommateurs au bord de l’homicide pour se sculpter un slim thick body.

 

Utiliser son propre WiFi

Alors que la société OpenWiFi entend créer un réseau WiFi universel et sécurisé, les alphas n’auront peut-être plus jamais à rentrer dans leur téléphone des mots de passe compliqués comme JmLes8uRgEr$!1 ou IwGoThr@9.40. Quelle bande de veinards.

Méthodologie : étude Infobip menée auprès de 652 enfants français de 6 à 11 ans issus de la génération Alpha pour sonder leurs habitudes d’utilisation des produits technologiques. Étude menée avec l’organisme YouGov du 9 au 21 juin 2021.