24 Avr 75 000 jeunes sur le carreau : comment mieux s’orienter ?
Il semble de plus en plus difficile de s’orienter pour les jeunes du 21ème siècle.
Les passerelles entre les formations se démultiplient, le monde s’internationalise davantage chaque jour et nos jeunes se retrouvent confrontés à LA fameuse question dès la seconde « Que veux tu faire plus tard? » .
Si les voies royales n’existent plus, s’il faut être entrepreneur de sa propre vie et si la robotisation des métiers rebat les cartes des études et de l’orientation, il est donc plus compliqué aujourd’hui de trouver sa place et de se projeter dans un monde du travail qui n’existe pas encore.
Comment mieux s’orienter ?
Dans un rapport sans concession, France Stratégie, organisme de réflexion sous la tutelle de Matignon constate et explique l’échec de la transition entre le lycée et l’enseignement supérieur.
Chaque année, 20% des étudiants entrés dans le supérieur sortent sans diplôme (soit environ 75.000 jeunes). Et seulement 4 sur 10 poursuivent dans la même formation après la première année, pour un coût évalué à 500 millions d’euros par an. Voilà le constat de départ d’un rapport de France Stratégie consacré à la transition entre le lycée et l’enseignement supérieur dans un contexte où le chômage augmente, le niveau de compétences de la France baisse dans les classements internationaux (tests PISA, PIAAC).
Le nombre de bacheliers augmente chaque année
La situation est d’autant plus préoccupante « que les dix prochaines années vont être marquées par une augmentation mécanique des effectifs du supérieur avec l’afflux des générations nombreuses nées au début des années 2000« , souligne le rapport.
Si le nombre de bacheliers a augmenté à la faveur de taux de réussite en hausse, ce centre de réflexion public remarque que « les difficultés se concentrent à l’université« , avec un taux d’échec élevé après une ou deux années d’études.
Un phénomène qui, selon France Stratégie, provient de plusieurs facteurs : des « défaillances de l’orientation », une « préparation inadaptée au lycée », établissement trop concentré sur l’obtention du baccalauréat et non sur l’entrée dans l’enseignement supérieur, avec en plus un risque de décrochage pour les étudiants les moins autonomes face à une « rupture dans les méthodes pédagogiques »…
Comment limiter les échecs d’orientation ?
Pour améliorer la transition lycée-enseignement supérieur, limiter les échecs et le nombre de réorientations post bac, cet organisme estime qu’il est d’abord « indispensable de repenser l’information et l’aide à la décision des étudiants et des familles » en construisant une plateforme apportant des informations transparentes et exhaustives sur les formations et les parcours, les prérequis, les procédures d’admission et même les statistiques de réussite en fonction des filières d’origine. Cet outil pourrait s’appuyer sur les dispositifs Admission Post Bac (APB) existants explique cet organisme.
Tout cela semble cohérent et réaliste. Le système APB peut être une bonne base de travail et de sources d’informations . Cependant, où se trouve l’humain dans tout ça ?
Notre démarche pour mieux s’orienter
Nous, BestFutur , sommes convaincus que l’orientation doit être accompagnée. Il est vrai qu’avoir de bons résultats facilite l’entrée dans les cursus les plus prestigieux mais est-ce la seule garantie de réussite et surtout de motivation ?
Notre démarche est simple « Mieux se connaitre pour mieux s’orienter » car appréhender sa personnalité, connaitre ses centres d’intérêts majeurs ainsi que ses motivations primaires sont les seules clefs pour réussir à ouvrir la porte de l’avenir sereinement.
Lancez-vous !
Sources : un article paru dans Capital et le rapport France Stratégie